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Imaginer, créer, développer, innover... Le Blog du groupe DCF

Rencontre avec Julian Rincon, International d'Architecture

Julian Rincon, architecte reconnu à vocation internationale, a dessiné pour DCF l’ensemble du Marconi, dont la commercialisation-éclair se termine et qui s'édifiera sur la future place du Front Populaire à Saint-Denis.
Ce qui le motive : la qualité et la durabilité, une collaboration étroite, un engagement créatif soutenu et une grande rigueur d'exécution.
Rencontre dans ses bureaux de Levallois-Perret.

Qu’est-ce qui vous a immédiatement intéressé dans le projet Marconi ?
C’est le fait qu’il s’agit d’un bâtiment qui vient marquer, constituer l’écrin de la future place du Front Populaire. Il fallait répondre à l’enjeu urbain particulier posé par le projet urbain de la Zac Nozal-Chaudron au cœur de La Plaine à Saint-Denis et participer à son écriture qualitative. L’enjeu conjugue la valeur de lien et d’appartenance à une histoire avec une valeur légitime de représentation dans la ville.
Pour ce, nous avons travaillé en bonne entente avec l’urbaniste de la ZAC Michel Guérin et l'agence Dusapin-Leclercq qui a remporté le projet d’aménagement.

La « Charte Qualité Constructions Neuves » de Plaine Commune fait référence à une exigence de développement durable. Comment avez-vous intégré cette dimension dans votre conception architecturale ?
Notre philosophie n’est pas de concevoir l’objet unique. Ce que je recherche personnellement, c’est l’intemporalité.
Le concept de notre agence est basé sur le respect de l'environnement, l'intégration dans le site, l'optimisation de l'espace, tout en privilégiant la qualité. Le Marconi nous a permis un réel travail qualitatif par rapport à ce que font la plupart des maîtres d’ouvrage actuellement.
Nous avons particulièrement étudié la luminosité des appartements et l’optimisation des espaces de vie. Les surfaces sont étendues au travers de balcons très généreux. Nous avons voulu créer des ambiances de voisinage intimistes avec un minimum d’appartements par palier. Nous avons privilégié les halls d’entrées.
Pour les façades, nous sommes partis sur des couleurs claires ponctuées par des finitions bois. Nous avons également tenu compte, en amont de la conception, du respect de cibles HQE concernant la gestion des eaux pluviales, le traitement des déchets verts et l’utilisation d’éco-matériaux.

Quelle est votre définition d’un développement urbain durable ?
C’est la recherche fondamentale de préserver ce que nous allons léguer à nos enfants. C’est l’avenir mais le chemin est long !
Ce qui est intéressant, c’est que cela rentre progressivement dans les mœurs. De notre côté, nous commençons à travailler sur des projets HQE et nous avons des discussions assez sévères parfois avec les bureaux d’étude, qui sont dans la théorie. Si l’on applique la démarche HQE à la lettre et en totalité, ce n’est pas viable économiquement pour l’instant.
Les aspects techniques ne sont pas encore complètement au point non plus à mon sens, surtout concernant l’isolation avec l’existence d’éco-matériaux pas si écologiques que l’on pense et dont je crains la non-tenue dans la durée.
L’on ne peut que participer à un courant, les choses se mettront en place petit à petit. Nous avons beaucoup à apprendre, surtout des pays Scandinaves et de l’Allemagne.


www.international-darchitecture.com

Voir aussi : Le Marconi, pour un urbanisme durable

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